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Sylvette, 54 ans, service préparation

Arrivée le 25 octobre 2021

Comment as-tu connu l’Herbier du Diois ?

J’habite à Châtillon depuis peu, je sentais les bonnes odeurs qui se dégageaient, et je me m’y suis intéressée.

Quel est ton parcours en quelques mots ? Que faisais-tu juste avant de nous rejoindre ?

J’étais aide-soignante à l’hôpital de Cheylard en Ardèche. Et suite à une séparation, un accident de montagne, une remise en question sur ma vie, et une rencontre avec quelqu’un de Châtillon, j’ai décidé de m’installer ici en avril 2021.

Qu’est-ce qui t’a motivée/plu pour venir travailler ici ?

Je connaissais déjà le monde de l’usine, car avant d’être aide-soignante, je travaillais en Haute-Savoie dans une usine. Pour moi c’est un confort de vie d’avoir tous mes week-ends, les jours fériés. Après avoir connu le travail de nuit, des horaires qui changeaient sans cesse, et après avoir traversé tout le début de la crise sanitaire, j’avais besoin de me questionner sur ce que je voulais faire comme métier. Il y avait un tel manque de reconnaissance par rapport au travail effectué, un manque terrible de moyens ; à mon âge je ne pouvais plus supporter tout cela. L’Herbier m’a tout de suite attirée par le côté nature. J’adore être dehors, sentir, regarder, respirer les fleurs, les plantes. Et puis je suis très tisanes 😊. Je trouve que c’est une chance de pouvoir travailler dans ce domaine ! Enfin, je peux venir à pied à mon travail, et ça c’est vraiment un plus !

Quelle est la valeur qui te parle le plus à l’Herbier ?

L’attention particulière qui est donnée au bien-être des salariés.

Qu’est-ce qui te caractérise en trois/quatre mots ?

Battante, réservée, consciencieuse. On peut compter sur moi !

Te sens-tu actrice au quotidien face au changement climatique ? Si oui, comment ?

À petite dose à notre niveau… Mais déjà de pouvoir venir à pied ou en vélo. Le fait d’avoir changé mon diesel par une voiture hybride. Et puis je ne supporte pas le gaspillage. Je n’achète pas n’importe quoi, je cuisine des produits frais, je prévois ce que je vais faire et me procure la bonne quantité. Il faut prendre le temps de cuisiner !

As-tu quelque chose à ajouter ?

Je trouve que dans cette usine nous sommes vraiment tous complémentaires. Que ce soit du bureau aux machines, on sent qu’on a besoin de tout le monde. Mais on ne se connait pas assez. Nous n’avons pas le temps. Je n’ai pas le temps d’aller voir ce que font mes collègues. Je ne sais pas à quel poste la plupart de mes collègues travaillent. J’aimerais pouvoir refaire une visite après quelques mois d’expérience, pour mieux comprendre le parcours de la plante au sein de l’entreprise, le rôle de chacun…